Après les 15 Cellules de Participation Citoyenne (CPC) du Nord et du centre du Bénin, c’est au tour des membres des CPC des communes d’Adjarra, Avrankou, Adjohoun, Bonou, Dangbo, Aguégués et Sèmè-Podji de bénéficier de la formation sur l’autonomisation des CPC et l’appui qu’elles peuvent apporter à la mobilisation des ressources propres des communes. En effet démarré le 12 février dernier à l’Hôtel «Les Oliviers» de Porto-Novo, cette formation prend fin le 14 février 2024.
A l’instar des précédents ateliers du nord et du centre, celui de Porto-Novo a pour objectif principal de former les CPC du sud sur leur autonomisation et l’appui qu’elles peuvent apporter à la mobilisation des ressources propres des communes. Outre cet objectif, il vise à appuyer la mise en œuvre de leurs plans d’action (élaboration des plans d’action ; rapports trimestriels et gestion des dotations).
A l’ouverture de l’atelier, Madame Blanche SONON, Présidente du Conseil d’Administration de Social a, au regard de l’importance du thème de la formation pour le développement des communes, a exhorté les participants à bien suivre les communications prévues et à poser au formateur toutes les préoccupations susceptibles de les aider à bien jouer leur rôle de participation citoyenne dans le développement de leur commune.
Après l’ouverture de l’atelier par la Présidente du Conseil d’Administration de Social Watch Bénin et sur la base de quelques quelques articles de la Charte de l’Administration Territoriale, Monsieur Charles ASSOGBA a amené les participants à identifier d’où proviennent les ressources inscrites au budget des communes. Suite à cette introduction à la formation, il les a conviés à des travaux de groupes au cours desquels ils ont élaboré le fil conducteur d’une émission radio ou d’une causerie-débat sur la mobilisation des fonds propres des communes et rédigé une lettre de plaidoyer à l’endroit de l’autorité communale pour une préoccupation de la CPC relative à la mobilisation des ressources.
Pour finir, les partcipants ont exploré d’autres voies légales par lesquelles la société civile pourrait selon eux contribuer à la mobilisation des ressources au niveau des communes.